/ oi / cr / 2007-11-09-ca

CR du CA du 9 novembre 2007, salle des thèses (14h-...)

Ordre du jour:

Informations du Président.

Deux extraits de presse parus dans Nord Eclair et la Voix du Nord concernant le grand stade nous ont été distribués. Le Président parle ensuite du mouvement contre la LRU qui a débuté jeudi, avec le blocage de l'université. Il y a eu plusieurs rencontres avec les représentants des étudiants. Le président a rappelé certains principes, notamment sur la responsabilité de la sécurité des personnes, des biens et locaux. Sur le fait de veiller à ce que “les choses se passent bien”. Il y a eu une Assemblée Générale ce matin où près de 2000 étudiants étaient présents. Il y a eu un vote majoritaire pour la continuation de la grève. Par contre, sur le vote sur la continuation du blocage, l'écart était très faible car il y avait environ 800 pour et 800 contre, mais un peu plus de pour néanmoins. P. Rollet a demandé aux VP Formation (Salah Maouche) et Recherche (Issam Sharour) pour traiter de problèmes essentiels: le fait qu'il y ait des examens qui aient lieu demain (1600 étudiants sont concernés) et qu'il n'y ait pas d'occupation des locaux pendant le week-end (problème de sécurité). Une nouvelle AG aura lieu lundi après-midi dans la Halle Vallin.

Etudiant (Simon?): Le travail de mobilisation a commencé avant jeudi. Même si l'AG est majoritairement composée d'étudiants pour l'instant, les personnels sont bienvenus et il y en a déjà quelques uns.

Intervention d'un autre étudiant (UNI). Discussion sur la représentativité des AG vu le faible nombre de participants lors de la première AG. Le vote a été recommencé trois fois et le résultat sur le blocage a été obtenu de justesse et ce sans vérification des cartes d'étudiants.

B.Houzet: dès le mois de juin on a voté des motions et la réunion des 3 conseils de juillet. En conséquence on demandait déjà à ce que la loi ne soit pas votée. Elle est passée en août, nous demandons maintenant l'abrogation de la loi. C'est pourquoi la CGT présente une motion pour demander l'abrogation de la loi.

F.Guilbert: Demande à ce que l'on respecte le droit de parole de chacun. Il est important qu'il y ait vérification de l'appartenance effective des étudiants à l'université et à ce que le vote se fasse à bulletin secret.

C.Vuylsteker: répond au pourcentage: il est difficile de faire dire ce que pense ceux qui ne vont pas aux AG, ce n'est pas sérieux ... les 17000 autres pouvaient être là. D'accord sur le fait que ce n'était pas très clair la première fois (ie. 3 votes). Cela fait longtemps que l'on a demandé l'abrogation ... demande à ce que le débat ait lieu dans cette enceinte.

M.D. Benchiboun: Souhaite intervenir pour donner quelques informations par rapport au mouvement et à l'IUT. Les étudiants de l'IUT participent aux l'AG de l'université. Le blocage complet hier a été levé à 9h suite à l'annulation des cours. Les étudiants ont ensuite pu débattre en amphi. Après l'AG aujourd'hui, il y a eu de nouveau blocage total jusqu'à 12h (le personnel pouvait passer). Il y a eu quelques problèmes, mais cela s'est calmé. Les protestations portaient sur la constestation des modalités du vote. Certains étudiants souhaitent des votes à bulletin secret avec présentation de la carte d'étudiant.

Etudiant (Simon?): c'est l'AG qui décide des modalités de vote ! Il est favorable a ce que seuls les personnels de Lille I votent, mais beaucoup d'étudiant n'ont pas encore leur carte. Suit une explication sur le système de vote reposant sur un système de passage des votants par différentes “portes” et avec des participants de chaque “camp” à chaque “porte” pour garantir le décompte.

BH: trop facile de dire: il suffit de s'exprimer, il suffit d'y aller. Ce n'est pas ici que l'on donne les directives sur le déroulement d'une AG.

C.Sion: avis du SGEN-CFDT, nous ne sommes pas d'accord sur la loi. D'autant plus que les IATOS dans les nouveaux conseils serons encore moins représentés. Mais par contre, d'accord sur le fait qu'il doit y avoir une réforme.

B.Deprez (entreprise): je souhaite simplement dire que je suis ici pour l'université, pour la défendre, en tant qu'ancien et pas pour autre chose. Le monde de l'entreprise, comme les étudiants sont des usagers de l'université et sont ici comme “invités” quelque part, mais c'est au personnel avant tout de se prononcer sur ce genre de sujet. Très content que les entreprises participent, dommage que l'on dise que les entreprises sont des patrons affreux, on n'est pas très nombreux dans les structures actuelles (car il y a pas mal d'institutionnels). Si vous votez, veillez à ce que le message transmis ne soit pas aussi caricatural que celui là. Il faut qu'il y ait une bonne collaboration entre l'université et l'extérieur. Que l'on ne se trompe dans sa façon de communiquer sur cette loi.

JP Villain: Adresse à tous ceux qui sont contre la LRU: il y a une instance très puissante et qui se veut représenter le milieu universitaire, la CPU. Affligeant d'entendre ce qui a été dit par le président de la CPU hier sur le journal de France 2. Etre contre la LRU, ce n'est pas être contre le monde de l'entreprise. Les pouvoirs sont de plus en plus personnalisés et l'individualisme qui sévit de plus en plus, m'attriste. Si les présidents avaient des mandats à la CPU cela serait différent, mais ce n'est pas le cas. Et c'est d'ailleurs la ministre qui en est la présidente ...

P.Rollet: sur le fond tu as raison. Mais les présidents sont très différents les uns des autres ;)

(suite d'échanges que je n'ai pas eu le temps de prendre)

P.Rollet: il est important que ce débat ait lieu. Importance de la qualité démocratique du débat et que tout se passe bien et donc de la responsabilité de chacun.

F.Guilbert: intervient pour proposer une version plus “ramassée” et plus “gentille” (BH) de la motion proposée.

Vote: Pour: 28, Contre: 1 (Représentant étudiant UNI! Qui était présent pour la première fois d'ailleurs me semble-t-il), Abstention: 3.

Approbation du PV de CA du 12 octobre 2007

Remarque sur la présence d'Isabelle (faut dire qu'elle avait bien râlé ;). Autres modifications mineures.

Vote: Pour: 29, Contre: 0, Abstention: 1.

Politique de communication

P. Rollet: Voeu pieux sur la communication de notre université. On essaie d'être davantage communicant. Une présentation des grands principes par le VP et sur ce qui a été entrepris dans les mois précédents.

N. El Haggar: Il y a deux choses que l'on connaît: le sentiment sur la communication universitaire en général, nous ne communiquaons pas bien et nous n'avons pas un rapport bien “stratégisé” avec l'extérieur et même en interne. Nous ne savons pas bien valoriser notre organisation et notre communauté. L'essentiel de ce qui a été fait et va être présenté est disponible sur l'intranet (cf. pour les élus du CA), ce qui me permettra d'être bref. Nous souhaitons formuler ce que serait les enjeux de la communication de l'université, pour améliorer sa communication externe et interne. Les enjeux sont déclinables en 8 points: visibilité nationale et internationale, communiquer autour de l'université et de ses valeurs, la communication pas seulement comme un outil, mais aussi comme un support. Autour d'une loi (cf. LRU), on est en mouvement, on se mobilise et il y a un débat. Malheureusement, pour les questions dites “non fondamentales”, elles n'ont pas ce privilège d'être débattues par la communcauté universitaire et pas seulement au sein d'un CA. Petite référence à la Culture au passage et au patrimoine scientifique. Invitation à modérer le fossé entre ce qui est essentiel et proioritiare et ce qui est considéré comme “secondaire”. La communication n'a pas été considéré comme une mission stratégique ces dernières années. Alors qu'elle peut être porteuse de projets et de valeurs de l'université. C'est un support pour communiquer sur nos missions essentielles, pour montrer et valoriser nos enseignements et nos recherches. Invitation politique pour un projet commun de l'université. Si la communication est bien réfléchie, elle peut aussi participer au développement de la politique de l'université. Avant toute chose, il faut établir une stratégie de communication et de relations publiques au sens professionnel, nous n'avons de réel professionnel de la communication à l'université. Nous devons fixer des objectifs et les enjeux que nous considérons essentiels, pour pouvoir ensuite se donner une communication professionnelle, efficace, instantanée. Etre capable de mettre en place les outils et se donner les moyens humains et financiers. Rendre visible et lisible notre projet. Constituer un réseau des anciens de l'université qui pourrait devenir un des cercles valorisant l'université à l'extérieur. En maintenant un lien continu avec les hommes/femmes politiques et les partenaires publiques et privés. Nous avons fait procéder à un diagnostique par un cabinet externe, pour avoir une évaluation de notre communication. Ce diagnostique comporte trois phases: un état des lieux et une analyse des outils de communication (présenté en CA) et en janvier la mise en place de la stratégie de communication. Sur l'état des lieux, ce n'est pas un sondage, mais un questionnaire proposé à une centaine de personnes à l'interne comme à l'externe. Ce ne sont que des indicateurs. Contrairement à ce qu'à fait l'OFIP.

Conclusion de cette étude: nous avons globalement un problème de ciblage. Ainsi qu'un problème de périodicité.

Nous avons une forte présence dans “la Voix du Nord”. Mais qui est en fait aussi une faiblesse cependant, car 22 articles sur 31 sont issus de page locales (Villeneuve d'Ascq ou Métropole Lilloise), nous sommes très peu présents dans les pages régionales. Il y a deux revues de presse à l'université, celle de la Communication (ceux traités par le cabinet) et celle de la cellule Culture. Il y a très peu d'article parlant de l'université sur le fond. Il y a le problème de l'identitée de l'université.: parfois on ne cite même pas Lille I ! Il y a nécessité d'une harmonisation au niveau du nom de l'université, quitte à le changer. Le VP demande à ce que l'on ne “charge” pas la cellule Communication : si il y a un problème, c'est la faute de l'université, des équipes de direction successives. La cellule Communication souffre d'une charge importante et d'une mauvaise répartition et même parfois professionnellement, ils n'ont pas la compétence.

Représentante du MEDEF: Ne me tombez pas dessus ! :) L'université a à communiquer. Les entreprises, ce monde que vous ne connaissez pas ... La force d'un pays est axée sur 3 mondes: université et jeunesse, fonction publique et le monde économique. On ne peut pas se dissocier les uns des autres. Nous avons tous intérêt à travailler ensemble plutôt que de se déchirer. La communication, voilà un moyen de montrer qui vous êtes et que nous vous montrions qui est ce monde de l'entreprise. Par le mode de communication, invitez les entreprises, allez voir les entreprises. Travailler de concert plutôt que les uns en ignorance des autres.

J.Riedi: Le bruit (dans la salle) fausse un peu le message. Il est dommage que l'on n'ait pas dépassé le constat. J'ai du mal a porter du crédit à ce constat. Qu'est-ce que sera la politique (de communication) exactement ?

N.E.H: Objectif: définir la stratégie de communication. Quelle est la position de l'université, ses atouts, les attentes de nos publics et le positionnement par rapport à d'autres universités. Nous sommes en plein recrutement d'un webmaster/graphiste pour travailler sur la charte graphique.

P.Rollet: Il y a plusieurs problèmes: quel fil directeur ? En même temps, ce n'est pas facile pour nous (USTL). Valenciennes est orientée “transport”. L'université catholique, c'est “l'éthique”. De notre côté, la communication est très diversifiée, pas cohérente, pas d'unité de Lille I. Nous ne sommes pas des professionnels de la communication. Nos outils ne sont pas performants. Notre site n'est pas performant.

F.Guilbert: Il faudrait un audit complet de la situation. Aspect des différents types de publics. Quelque chose de solide pour travailler ensuite à un positionnement. Université ? Ou enseignement supérieur ? Il faut ajouter la valeur du positionnement à court terme, moyen terme et long terme. Les objectifs sont à fixer après l'audit et ensuite on choisit la stratégie.

C.Vuylsteker: Je suis frappé par la différence entre la taille de l'échantillon de l'OFIP et celle du cabinet pour l'état des lieux. Choqué aussi par le fait de passer par un cabinet extérieur. A quoi ça sert et combien ça coûte ? On ne voit pas ce que l'on peut en tirer rééllement ...

P.Rollet: Nous avions besoin de cette vision extérieure. Le cabinet extérieur peut nous aider à nous positionner. Nous indiquer les moyens à mettre en oeuvre, nous conseiller sur les erreurs à ne pas faire.

Y.Secq: Est-ce que le cabinet est intervenu sur les communiqués de presse ? Le “coaching” du Président ?

N.E.H: (pas eu le temps de tout prendre: difficile de continuer à taper lorsque l'on répond à l'une de vos questions!). Le cabinet intervient sur plusieurs aspects, à la fois en terme de conseil à l'équipe de direction et sur quatre phases: le diagnostic (état des lieux), l'analyse des outils de communication, la mise en place stratégie de communication et l'accompagnement de l'ensemble de nos actions de communication.

YS: Pourquoi ne pas avoir parlé de ce qui a été présenté en CARI sur la décentralisation de la chaîne éditoriale (cf. CR du CARI sur l'utilisation d'un Content Managemement System pour le “nouvau” site de l'USTL) ? Je réitére la demande de compte-rendu faite en CARI sur les réunions “communication” qui ont déjà eu lieu et être informé des prochaines réunions et sur l'importance de la participation d'élus des trois conseils à ces réunions. Je réitère la demande d'un calendrier consultable par tous les personnels avec les ordres du jours des conseils et commissions et ensuite avec les comptes-rendu officiels.

F.Meillez: Pour le calendrier cela sera plutôt avec le nouveau site. Des essais ont été effectué mais il n'y a pas de solution simple pour l'instant. Les élus peuvent faire le travail de diffusion des ordres du jour. Un calendrier jsuque Pâques devrait bientôt nous être diffusé.

(Trop) Longue intervention d'un étudiant (Simon ?) sur plein de questions différentes. Cela part un peu dans tous les sens.

J.Riedi: Appuie ma demande (sur les CR et le calendrier des réunions “communication”) et réinsiste sur l'importance d'être prévenu des activités des commissions. Et savoir qui fait quoi.

B.Houzet: Rappelons nous que Mr Duveau était chargé de la communication externe et interne avant d'être président ... Il faut du pluralisme dans la communication. Le Minibili est devenu le “journal officiel” de la direction. Il est nécessaire d'avoir des échanges pluralistes, contradictoires, où la raison doit l'emporter.

Intervention d'un représentant entreprise: sur importance d'impliquer les usagers et tous les types d'usagers dans la réflexion sur la communication. Petite remarque gentillement ironique sur le plan du DUSVA affichée aux entrées du campus qui est certes complet, mais illisible lorsque l'on n'est pas à pied !

YS: Le problème de la stratégie de communication repose aussi sur notre manque de culture d'établissement, notamment du manque d'attention accordé au patrimoine scientifique et à l'histoire de notre université ...

N.Dupont puis Y.Secq: Intervention successive pour insister sur l'importance de l'identité de l'université et par conséquent du choix du terme “USTL” ou” Lille I” ou un nouveau nom (P.Rollet propose Louis Pasteur).

Point sur les stages

Préambule, cela ne concerne pas l'IUT, Polytech et Telecom Lille I. On ne souhaite pas de prolongation de stage au delà du 30 septembre (code de la sécurité sociale). Les principaux problèmes constatés sont le retard du retour de la convention de stage : 47% arrivent après le début de stage, 600/3600 plus d'un mois et parmi ceux-ci 100 après la fin du stage. C'est un point important, car la convention couvre les étudiants en cas d'accidents. 75% des stages à l'étranger sont effectués par des étudiants étrangers !

Il faut clarifier la position des doctorants qui n'en bénéficient pas Les étudiants de Lille1 n'ont pas besoin de convention. Ceci tient lieu de précision. (?) le CNRS et l'INRA gratifient les étudiants, réalisant un stage supérieur à 3 mois, d'une rémunération équivalente à 12.5% du SMIC... Il ne reste plus que l'Université.

P. Kennis: il n'y a pas de convention (?):qu'en est-il des stages libres ?

P. Kennis: il n'y a pas de convention de stage pour ce type de stage F. Meilliez: c'est un disfonctionnement I. Dutriez: est-il possible de repréciser ce qui concerne les étudiants de Lille1 en stage à Lille1 aucune convention n'est délivrée (ce n'est pas ce qui était en vigueur il y a 2ans, j'en ai même signé l'été dernier!) en cas d'accident dans un laboratoire les étudiants sont couverts, par contre à la différence des étudiants en stage à l'extérieur de Lille1 ils ne sont pas couverts pour les accidents de trajet

E. Nourredine: pourquoi les étudiants chinois returnent-ils en stage en Chine ? ne serait-ce pas parce que les étudiants étrangers ont du mal à traver des stages en France Représentante du MEDEF: les étudiants étrangers sont très appréciés en France

C. Vuylsteker: certaines entreprises ne se rendent pas compte que si la convention n'est pas signée par le SUAIO elle ne prend pas effet P. Kennis: un des objectifs est de simplifier le traitement de parcours des conventions de stage

Hors CA- Is. Dutriez fait remarquer à P. Kennis: qu'une convention ne constitue pas uniquement un papier officiel à produire par les étudiants en cas d'accident, elle est aussi garante d'un engagement de la part de l'entreprise ou du laboratoire vis à vis de l'étudiant y sont stipulés en plus de renseignements officiels des deux parties le nom du tuteur et la mission dans laquelle l'étudiant est engagé supprimer les conventions intraLille1 rend beaucoup moins officiel le stage et expose la situation à des dérives P. Kennis: il en va des responsabilités pédagogiques des ECs-mais JP Cassar avait envisagé il y a quelques temps d'établir une charte à ce sujet Is. Dutriez: pense qu'il faudrait cependant un papier pour officialiser les stages inraLille1 P. Kennis: propose d'en discuter avec S Maouche

DBM3

présentation rapide du dossier et vote à l'unanimité

L'égalité Homme-Femme à l'USTL

Sandrine Rousseau est partie le sujet est reporté à une prochaine fois !!!

Questions diverses

Pas de question, la séance est levée à 18h30.

Cordialement, Isabelle DUTRIEZ et Yann SECQ.

Copyright © 1999-2016 Ouverture & Indépendance (mentions légales), page XHTML/CSS2 valide générée par ikiwiki, modifiée la dernière fois le 23 June 2015, 12:21