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Bonjour à tous,

au menu du jour:

  1. Suite du débat Université-Emploi
  2. Liste des fonctions ouvrant droit à la prime de responsabilités pédagogiques
  3. Modalités de validation des parcours Licence et Master
  4. Questions diverses

    • Petit retard au démarrage car apparemment le conseiller d'établissement serait dans les parages. Du coup, quelques nous avons droit à quelques informations données par le Président concernant la dotation contrat inter-uninversitaire (100.000e sur les 4 ans du contrat (plutôt modeste) pour les actions formation continue) et 300.000e sur le projet "Langue"), 100.000e pour les réseaux culturels régionaux (orienté pour les actions étudiantes)-

Bonne nouvelle : Lille I est une université 4 étoiles ! Ce classement est cependant relatif, et concerne principalement les indicateurs de liés aux "étudiants" (taux de réussite, d'insertion ...). D'après ce classement (du Nouvel Obs apparemment), il n'y a que 4 universités 4 étoiles, dont deux dans le Nord : Lille et Valenciennes (ainsi que Nantes et Limoges). D'autre part, on nous informe de la visibilité et de la reconnaissance au niveau national de "notre" OFIP (ainsi que celui de Marne-la-Vallée).

A propos de la maquette, la réunion au CNESER est passée (la liste des formations qui seront habilités nous a été distribué). Seul refus:

la Licence Pro orienté services opérationnels aux entreprises dont la thématique est considérée comme beaucoup trop large, il faut la recentrer sur un nombre de secteurs économiques plus restreint.

Toujours dans les bonnes nouvelles, Lille I est lauréate du projet "Egalité des chances", ce qui nous donne un "prix" dont la somme est plus symbolique qu'autre chose (27kE). Les autres "grandes" universités scientifiques ne sont généralement pas (sauf Lyon I, Strasbourg (?)) distinguées sur cette thématique. Cela serait apparemment lié à leur (faible?) taux d'étudiants boursiers. Néanmoins, on constate que les efforts financiers restent toujours plus significatifs pour les universités déjà bien dotées :( (selon le fameux adage "on ne prête qu'aux riches"!)

Le nouveau terme en vogue dans les instances ministérielles est "Employabilité", ce qu'il faut décoder en une forte demande pour accentuer les efforts sur les langues, mais avec une méthode différente de celle du secondaire. Cela se décline aussi sur le développement des compétences en "maîtrise des outils de l'information et de la communication" (vous pourrez lire sur ce point précis un article assez intéressant sur les dérives que cela peut entraîner en terme de formattage http://blog2.lemondeinformatique.fr/management_du_si/2006/06/protge_ta_concu.html). Finalement, les deux autres aspects mis en valeur sont la mobilité à l'internationale (ex de Sc Po cité) et l'amélioration des connaissances sur le système économique et le système d'emploi.

Le cas du DUT est ensuite abordé en expliquant que le DUT est considéré comme offrant des postes "d'opérateur", ce qui explique que 60% des étudiants poursuivent leurs études. Il y a aussi des interrogations sur le succès des Licence Pro et la passerelle éventuelle avec les Master Pro ... (même si ce n'est pas prévu ou voulu, cela n'empêche pas certaines universités de le faire). Ce qui amène à la constatation que les employeurs n'auront pas que des cadres si "tout le monde" se retrouve maintenant avec un Bac+5.

Intervention de Philippe Mathieu: Il fait remarquer que le nombre de places proposées en 3ième cycle s'approche maintenant du flux sortant de 2ième (il suffit de regarder le nombre de DESS!). Du coup, il y a de moins en moins de sélection ce qui entraîne une dépréciation du niveau Bac+5.

Le Président enchaîne sur la difficulté considérable à faire bouger les choses en France et souligne à ce propos la qualité de la défense des CPGE (y compris au sein de certains syndicats) alors que c'est avant tout un système de reproduction (plutôt que de promotion) sociale.

fin de l'intervention du Président

Information sur le calendrier universitaire. Les examens sont en cours. Il y a décalage de la session de rattrapage du 4 au 9 septembre (sauf conditions particulières prises pour les Erasmus et IUFM). Le calendrier de l'année prochaine est ainsi "translaté" d'une semaine à cause du rattrapage.

Remarque de Mme Costeur (des services communs) sur le fait que la semaine de rattrapage est considérée comme une deuxième semaine de vacances (il n'y a pas de cours). Discussion sur le fait qu'il y ait 12 ou 13 semaines au S2. Apparemment, il y aurait 14 semaines au S1 contre 12 semaines au S2.

A la demande générale, voici les principales dates pour l'année prochaine

Semaine 36 du 4 au 9 septembre:

Session de rattrapage des semestres pairs 2005/2006

Semaine 38 du 18 au 23 septembre:

Début des enseignements des semestres impairs

Semaine 52/1 du 25 septembre au 6 janvier:

Interruption "Noël"

Semaine 2/3 du 8 au 20 janvier:

1ère session de contrôle pour les semestres impairs

Semaine 4 du 22 au 27 janvier:

Début des enseignements des semestres pairs

Semaine 9 du 26 février au 3 mars:

Interruption "Hiver"

Semaine 10 du 05 au 10 mars:

Session de rattrapage des semestres impairs

Semaine 16 et 17 du 16 avril au 1er mai:

Interruption "Printemps"

Semaine 21/22 du 21 mai au 2 juin:

1ère session de contrôle pour les semestres pairs

Semaine 26 du 25 au 30 juin:

Session de rattrapage des semestres pairs

De nouveau, il est rappelé que ce calendrier est donné à titre indicatif et que les responsables de formation disposaient d'une certaine marge de manoeuvre (comprenne qui pourra !).

Ensuite, la directrice du SUAOI a eefctué la deuxième partie de la présentation commencée lors du précédent CEVU.

Présentation SUAIO : Université-Emploi

Insertion Professionnelle des étudiants. Analyse des DESS 2003 (interrogés 24 mois après leur sortie) puis quelques mots sur les Licence Pro.

51 types de DESS différents (phénomène général sur la France). 65% viennent du DEUG 4/10 ont fait un diplôme professionnalisé 44% des étudiants sont de l'USTL, 17% d'autres universités du NPdC

Les taux de réussite sont de:

86% en Sciences contre 90% en SES. Maths-Info est "premier" suivit de près par d'Eco-Gestion.

Taux de chômage 8% en moyenne, cependant il y a de gros écarts entre Maths-Info (2 et 4%) et BioGéo et ElectroInfoIndus et CAAE (12%).

Les diplômés en recherche d'emploi le sont depuis 8 mois en moyenne et 0.8% des diplômés n'ont jamais travaillé.

77% de CDI (MathInfo et EcoGestion en tête et 57% BioGeo et SHS). La part de cadres est de 68% (84% en MathInfo et SHS 55%).

Le salaire mensuel médian est de 1791% (50% a plus, 50% a moins)

Electro indus: 2000e, Math-Info: 1866e, Biologie: 1600e :(

Type d'employeur: secteur privé principalement sauf SHS où il y a une majorité de secteur public et associatif.

Lieu d'emploi: 45% dans NPdC, 23% Paris, 24% autre, 9% étranger

Y-a-t-il "fuite de cerveaux" ? NON, car 469 étudiants diplômés sont originaire du NPdC. Ils ont les mêmes caractéristiques que ci-dessus et les 2/3 restent dans la région.

La période difficile de 2000-2002 semble passée : le taux de chômage baisse, la part de CDI remonte ainsi que le salaire médian. Par contre, la part de cadre continue à diminuer !.

Le nombre de mois de recherche d'emploi est en moyenne de 3 mois. (2,3 mois en MathInfo / SHS / EcoGestion contre 5,8 pour Electronique et Informatique Industrielle).

La méthode employée pour obtenir le premier emploi:

35% CDI, 44% cadre, 1500e salaire médian Et au bout de deux ans, on passe à 77% CDI, 68% cadre et 1791e.

Néanmoins il y a un pourcentage non négligeable de diplômés employés à moins de 1000e et des intitulés d'emploi "choquants" (c'est-à-dire inadaptés pour des DESS) :

7% dont le salaire est inférieur à 1000e ! 5 étudiants sur 18 DESS Ressources naturelles renouvelables 3 // sur 10 DESS Protéomique Intitulés "choquants" (agent de sécurité!) : 13% des DESS.

Concernant les Licences Professionnelles :

3 en 2001 => 121 étudiants 4 en 2002 => 138 " 10 en 2003 => 162 " On constate qu'il n'y a que 37% de filles seulement dans ces formations.

80% des diplômés sont en emploi (au bout de 18mois) 12% sont en PE (Poursuite d'Etudes) et 8% en recherche d'emploi. 21% de cadres, 66% profession intermédiaires, 13% employés/ouvriers.

Le salaire mensuel net se répartit ainsi:

8% 1000e ... (pas eu le temps de tout noter, désolé) 24% 1400-1600e 26% 1600

Remarques sur l'importance des interactions entre les générations au sein des formations (cf. formation continue et formation initiale).

Ensuite, il y a eu une présentation de Mr Kennis, qui s'est "amusé" à confronter les propositions du rapport Proglio avec ce qui est déjà fait au niveau de l'université. (Pour ceux qui auraient le courage, voici le rapport en question:

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000162/index.shtml)

Les principales propositions du rapport "Proglio" (Université-Emploi) \1 développer l'apprentissage => un CFA par université \2 développer les contrats de professionnalisation pour les diplômés de l'enseignement supérieur \3 suppression des cotisations UNEDIC lors de l'embauche d'un CDD en CDI \4 nommer un chargé de mission responsable du SCUIO des actions aide à l'insertion professionnelle, liens contractuels avec les milieux socio- économiques. Fonction de catégorie A éventuellement non universitaire \5 améliorer la lisibilité de l'offre de formation, référentiel de compétences (répertoire national des qualifications professionnelles), débouchés effectifs des diplômés. \6 Modules et crédits intégrés dans les cursus (connaissance environnement professionnel, méthodes de recherche d'emploi, aide au choix professionnels).

Les activités du SUAIO et de l'OFIP sont mises en corrélation avec certaines propositions du rapport ci-dessus.

\7 L: Projet Personnel (Professionnel) Etudiant (1100 étudiants dont 550 à l'IUT où c'est obligatoire). M: session recherche d'emploi (M2Pro), cycles de conférences, préparation à la recherche de stage D: Doctoriales

\8 "Etudiants en difficulté dès le S1. Réorientations LG=>LP"

Disposition de réorientation du S1, DEUST, Plot d'insertion. L'orientation en fin de S3 de LG=>LP avec le S4'

\9 "Enseignements transversaux. Outils informatiques, langues étrangères, communication écrite et orale."

Certificat informatique instrumentale "C2I" EC "Langues" et le label international EEO dans les parcours licence.

\10 "Coordination avec APEC/AFIJ/ANPE, liaison avec les anciens, sensibilisation à la création d'entreprise"

Convention de partenariats avec APEC/ANPE, réseau de consultants RH et responsables RH en entreprises. Créé'inov : lieu d'incubation pour projets technologiques innovants.

\11 faciliter l'accès aux filières sélectives pour les jeunes issus de milieux défavorisé (bourses spécifiques financement mixte public/privé) \12 implication plus forte des conseils régionaux \13 voies d'accès spécifiques aux concours de la fonction publics pour les jeunes en apprentissage dans les administrations et les collectivités territoriales.

Le problème de la création et de la valorisation d'un réseau des anciens est abordé. Un retour d'expérience est donné par (quelqu'un de l'IAE dont je ne connais pas le nom), qui nous indique qu'il y a de fortes différences culturelles entre les personnes passées par des écoles, qui ne rechignent pas à payer 100 à 150e de cotisation annuelle pour la gestion d'un réseau d'ancien, ce que ne sont pas près à faire les universitaires (habitués à tout avoir presque gratuitement). Nous avons aussi un gros problème avec l'identification de l'établissement : quelques micro-structures (formation/laboratoire) sont clairement identifiées, mais l'université ne l'est pas.

Nous sommes ensuite passés aux PRP: sujet délicat au niveau du CA l'année passée. Le groupe de travail qui a été constitué a proposé d'identifier trois grandes familles de tâches éligibles:

\1. Tâches à l'individu - Stages (organisation) - Projets (organisation) - Accueil, orientation, insertion professionnelle, référent vie étudiante - VAE, VAP, VE \2. Animation de formation - Création, innovation - Direction des études \3. Relations extérieures - Entreprises (TA, développement) - Relations Internationales (organisation, gestion) - Enseignement du second degré

L'objectif étant d'harmoniser et de reconnaître l'ensemble des activités via la prime de responsabilité pédagogique (qui peut éventuellement être convertie en décharge).

L'enveloppe concernant les PRP et CA (Charges Administratives) est la même depuis 5 ans (360.000e en gros). Les inquiétudes du CA l'année passée, portaient sur le fait que le CA devait abonder a posteriori les fonds. Le nombre de PRP sera maintenant déterminé par l'établissement a priori. L'enveloppe sera déterminée par la part de l'enveloppe ministérielle et abondée dans tous les cas par les HC qui étaient utilisées pour les validations relevant de l'accueil, orientation ... et éventuellement par l'établissement.

La tranche élémentaire est de 1/6 (ce qui est une obligation réglementaire) ce qui correspond à 12h éq. TD. Un titulaire de prime ne pourra bénéficier que d'un taux maximum égal à 1 (soit 72h eq TD quand même!). Avec l'enveloppe actuelle, il y a 550 primes au taux 1/6 disponibles. Pour la gestion de l'attribution de la PRP, ou plutôt de la gestion de l'évaluation de l'activité globale des collègues, il est proposé que:

\1. chaque formation de l'établissement se verra affectée à une composante (pilotée par le VP formation avec les directeurs de composante). \2. pour chaque formation on aura une enveloppe de PRP taux 1/6. Ensuite, le directeur de la composante évaluera l'activité globale éligible de chacun et pourra dresser une liste nominative (et un taux correspondant). Pour cela une typologie des tâches a été construite (sous la forme d'un tableau). Elle dépend de la nature de la tâche et du volume des effectifs inscrits. Il ne s'agit cependant pas d'automatiser au niveau de l'établissement la gestion des primes. Le directeur de composante est plus a même d'évaluer les activités de ses collègues (que la direction).

Vu l'heure, le point sur les modalités de validation de L et M sera traité lors du CEVU du 30 juin.

Voilà, désolé pour ce pavé un peu indigeste, et merci à ceux qui sont arrivés jusqu'ici ;)

Cordialement, Yann SECQ.

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