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Bonjour à tous,

petit (pas tant que ça) compte-rendu du CEVU de ce matin, avec beaucoup plus de monde que d'habitude car les responsables de formation étaient invités et que nous avions une (deux, en fait, mais un seul a parlé ;) "guest stars" !

CEVU du 14 octobre 2005

1) Informations pour la rentrée 2005/2006

(j'ai raté les 5 premières minutes, car j'ai une réunion projet étudiant qui a un peu débordé :( )

Pour les nouveaux bacheliers: -10% de baisse sur les inscriptions cette année ! MIAS: baisse importante 220 à 150 cette année ! Physique/Chimie : hausse "significative" 110 à 130 STPI : stable MASS: baisse 50% de 55 à 30 (peut-être du au fait qu'il n'y ait pas de Licence Mention MASS ...) SV: stable EcoGestion : légère hausse socio/géo: légère baisse

Cependant, si l'on observe le total des inscriptions administratives, il y a une hausse sensible (pas d'explications pour l'instant !): on passerait de 10500 à 12300 (est-ce du au dispositif d'inscriptions en ligne ?). Les inscriptions pédagogiques sont rapides, mais il semblent qu'il y ait parfois des retard sur les inscriptions administratives.

Il y a une baisse des inscriptions en M2, ainsi que des candidatures. Par contre, il y a une hausse relativement sensible au niveau du M1. Explications possibles:

2) Règles générales de contrôle des connaissances (reporté (raté la raison ...))

3) Stages : aspects juridiques et mise en oeuvre.

Jean-Philippe Cassard ne pourra pas venir aujourd'hui pour exposer son partage d'expérience sur cette question. Par contre, Patrick Kennis (SUAIO) et Mr Cassard complètera lors du prochain CEVU (la semaine prochaine !).

Actuellement, il y a 8200 stages en FI: 4500 hors IUT et écoles, dont 4100 intégrés dans la formation et 400 stages "libres"

Lille I dispose de deux conventions : une pour les stages en France et une pour les stages à l'étranger. Objectifs : dimension pédagogique ET assurer la couverture sociale Accidents du Travail/Maladies Professionnelles (AT/MP) de l'étudiant (accident sur le trajet inclus)

Il existe une procédure dans RIMBAUS, qui suit un objectif double:

le suivi administratif et l'amélioration des relations et du suivi avec les acteurs socio-économiques.

La procédure comporte trois étapes: (SP=Secrétariat Pédagogique) SP: validation des informations portées sur la convention SUAOI: saisie des données SP: envoi et archivage des conventions

Seulement, le contexte actuel est très différent de celui de 98/99:

=> Nécessité de revisiter nos pratiques et nos réglements.

Voici les points abordés par le groupe de travail et les propositions soumises au CEVU :

La nouvelle convention précise certains points:

Point en suspens: seul le responsable de formation est identifié et non le tuteur de stage.

(question en apparté à M Caron: Comment avancer sur le problème des visas délivrés trop tard par la Préfecture pour la rentrée. A l'IUT nous avons 4 étudiants marocains qui sont arrivés avec 2 semaines de retard (et en début de 1ère année, ce n'est pas facile de rattraper ce retard). Réponse: l'Université n'a pas de moyens de pression sur la Préfecture ... le suujet est trop sensible !)

Actuellement, 10% des stages effectués sont dits "libres" :

=> chaque année 400 étudiants en stage "libre" ne sont pas couverts AT/MP. Solutions (avis divergents): l'étudiant prend une assurance volontaire / l'Université souscrit une assurance

Concernant la durée maximale des stages:

la sécurité sociale fixe la limite à 12 mois. Propositions: limiter de 6 à 8 mois (avis divergents)

Date de limite de prolongation des stages:

normalement, ce sont les limites de l'année universitaire, c'est-à- dire du 1er octobre au 30 septembre. Au delà, nouvelle inscription nécessaire pour couverture AT/MP. Il est important aussi de respecter la maquette LMD et de ne pas avoir de stage se teminant "n'importe quand".

Le groupe de travail considère que la tolérance actuelle de l'Université fragilise la position de nos (ex?) étudiants. Propositions:

Le CEVU se prononcera lors de la prochaine séance, une fois que l'on aura eu l'autre volet présenté par Philippe Cassard.

Ce qui n'a pas empêché le commencement des discussions :

=> tous les ans des problèmes avec les SP parce que les conventions ne sont pas les mêmes pour les étudiants en formation continue ! Les conventions dépendent en effet des status des étudiants FC. => Ne pas oublier la formation continue (les responsable n'ont même pas été conviés dans le groupe de travail ...)

Mr Bocquet intervient pour préciser qu'à l'IUT, l'établissement paye 6e/an par étudiant pour une "assurance de groupe" au niveau de la MAIF. En ce qui concerne les stages "libres", l'établissement reste ferme :

ce n'est possible que jusqu'à la délivrance de diplôme (31 août au pire)

Concernant les conventions "entreprise", ne peut-on pas transiger:

proposer la convention Lille I et transiger si l'entreprise ne veut pas signer ... Eventuellement accepter une convention "entreprise" seulement si il y a signature de la convention Université en parallèle !

erreur:snip: 10h05 arrivée du président et des "guest star" ;) [10h05 arrivée du président et des "guest star" ;) ]

Cette arrivée a clos les discussions, mais il semble que tout cela soit "beaucoup de bruit pour rien" car les refus de convention de l'Université par les entreprises seraient relativement rares (sauf dans le domaine bancaire/financier).

3) Habilitation de l'offre de formation

Trois personnes sont arrivés, le Président et deux invités. Mr BOUCHAIN (conseiller d'établissement pour les 6 universités du NPC, ancien président de Paris XIII, impliqué dans académie de Nantes et Rennes) [qui n'aura pas pris la parole si ce n'est pour se présenter lors de son arrivée !] Pr LEREAU (?) de la DES (Direction de l'Enseignement Supérieur) qui à la charge d'étudier notre offre de formation en vue de son habilitation.

C'est donc une phase d'information, de dialogue et de partage d'expérience avec Mr LEREAU pour mutualiser les bénéfices des uns et des autres. Avant l'intervention de Mr LEREAU, il y a eu un rappel sur les caractéristiques générales de notre offre de formation par Jacques Dufresne.

La préparation du passage au LMD s'est déroulée de janvier 2002 à noembre 2003. Il y a eu une mission d'information, des groupes de réflexion, des consultations auprès du CEVU, une validation de l'architecture générale, puis une déclinaison par des groupes de formations, suivi d'un "audit/évaluation" interne, de conférences de sensibilisation. Tout cela a entraîné une grande mobilisation des personnels de l'établissement. Finalement, il y a eu validation par les instances de l'Université.

erreur:snip: Acronyme: S=Semestre L=Licence M=Master P=Professionnel R=Recherche[Acronyme: S=Semestre L=Licence M=Master P=Professionnel R=Recherche]

Bloc S1-2-3 S4 S4' puis LP ou S5-6 ensuite M1 S1S2 puis S3S4 MP ou MR L'aiguillage est donc progressif : dans les 3 premiers semestres il est possible d'orienter son choix. Dans les différentes mentions, il y a des matières communes (pas forcément enseignées de la même manière, mais suivant les mêmes objectifs [et dans la vraie vie, qu'est-ce que veut dire cette phrase ?...]), ensuite l'éetudiant peut choisir des options pour "colorer" sa formation. Les UE ont les mêmes poids en ECTS. Plus tard, on retrouve l'ensemble des mentions de L par contre, il y a ensuite des contraintes induites par les choix dans les 3 premiers semestres sur les UE pouvant être suivies (pré-requis).

Actuellement, il a 3 Licences généralistes :

Il existe un semestre S4' qui est une adaptation pour l'intégration d'étudiants provenant de S1-2-3 voulant intégere une LP, et inversement un semestre pour des étudiants de DUT/BTS voulant rejoindre une licence généraliste.

Il y a aussi 3 parcours spécifiques:

Des types de "labels", international ou recherche :

Par contre, rien sur le label recherche ! ...

Ensuite, Mr LEREAU a pris la parole pour discourir sur la mise en place du LMD en général et faire quelques commentaires sur la proposition de Lille I.

But: aboutir à l'offre la plus "sexy". Et faire en sorte que le "gros gachis" du premier cycle soit atténué. Petite présentation rapide de son cursus : actuellement chargé de mission scientifique et pédagogique (13 personnes en tout) rattaché à JM Montaigne. C'est un ancien directeur de l'INRIA, vice président dans une Université, est aussi passé par le CNRS ... Tous ces chargés de mission ont le même profil: âge :) , responsabilités passées (administratives, pédagogiques et recherche). Leur mission est d'être un "pilote" pour accompagner aider/critiquer les habilitations dans le cadre du passage au LMD.

Il dit avoir été "extrêmement" impressionné par notre offre (il ne la connaissait pas ! Il dit cela sur la base de la présentation de Mr Dufresnes). C'est une offre qui lui paraît en avance et allant dans le bon sens. Il faut s'attaquer au problème du taux de succès dans les premières années. Malheureusement, le public est souvent "fragile", car arrivant souvent à l'Université par "défaut" d'autres sollutions.

Quatre idées fortes:

  1. la lutte contre l'échec, une obligation morale, sociale et humaine
  2. les caractéristiques pour la mobilité, attractivité et lisibilité (pas habile dans notre offre)
  3. la transmission des savoirs, le M en particulier (et le D évidemment !) : il n'y aura pas de M partout en France, il n'y en aura que dans les centres reconnus de recherche

=> Question à moi même: c'est pour cela que vous arrosez certaines Universités en Licence Pro ... et empêchez les autres d'en avoir ? Dans ce cas, dites le explicitement, cela nous évitera de perdre notre temps !

  1. Problème de la cohérence globale d'une offre et d'un site. (dans ce cas, pourquoi n'habilitez vous pas en même temps les sites ?!!) Nécessité de cohérence et de simplicité. Une solution pour cela : la cohabilitation.

Le calendrier des évènements est le suivant:

1er décembre, dépôt de l'offre. Evaluation par la MSTP (expertises) puis la DES fait une synthèse en Comité d'Etude des Projets Pédagogiques d'Etablissements (CEPPE). Avis en février (favorable ou défavorable (définitif)). Puis navette "légère" (ça converge) ou "lourde" (mb de fond). Puis re-réunion puis navette (favorable, favorable pour 2 ans, défavorable). 3ième CEPPE, puis CNESER, puis publication des arrêtés d'habilitation.

Présentation de la "meilleure offre" actuelle, faite par Paris XI (et Paris VII qui lui est très similaire) :

Quand un bachelier rentre, il rentre dans un domaine, pas une mention. Lors du premier 1er semestre toutes les disciplines du domaine sont au même niveau. Les différentes disciplines entrent dont en compétition pour séduire les étudiants. Lors du 2ième semestre, l'étudiant s'inscrit dans un portail (un regroupement de disciplines). Lors du 3ème semestre inscription dans une mention disciplinaire 50% de modules dans la discipline choisie, l'autre moitié dans les autres disciplines proposées dans le portail. En S4, on arrive à 2/3 vs. 1/3 et au S5 l'étudiant choisi finalement sa mention.

Il faut éviter que les LP soient réservées aux DUT et qu'elles ne deviennent des "classes préparatoires" pour un M. Normalement, après une LP, c'est la fin des études. Il faut veiller à ce qu'il y ait quand même du fondamental au L3. Sur le problème de l'intégration des IUP: le diplôme et la structure d'accompagement. Si on veut 'bolognisé' (mot de de robien apparemment) les IUP doivent disparaître. Cependant, bien qu'il y ait des fois où l'on ne peut pas reprendre ce qui a été fait, dans la majorité des cas, un remodelage des IUP est possible pour les intégrer dans le cycle M et si besoin cela peut entraîner une "anticipation" par un parcours identifié et "fortement conseillé" (mais pas obligatoire!) en L3.

Suite à une question : on ne discute pas des moyens aujourd'hui, juste de l'architecture générale. Intervention sur le cas particulier des formations en Sciences Eco, réponse un peu direct: les organismes "nationaux" s'aligneront (sous-entendu devront s'aligner) à terme sur le LMD ...

  1. La mobilité. Notamment entre le M et le D. Le pourcentage d'obtention d'un poste dans la recherche après un D est de 1/16 ! Il est donc important de rapprocher les voies P et R pour "ouvrir" les P à d'autres problématiques et préparer les R à la vie professionnelle (le discours est prometteur, mais dans les faits ?!). C'est pour cela qu'il y aurait une majorité de R+P habilités (ie. avec un fort tronc commun ("ce qui permet au passage d'améliorer un peu la question des moyens").

Une question : en Master pourquoi mettre des spécialités dans une mention ? Il est important de mettre en évidence ce qui est partagé (avantages d'une organisation en 4 semestres plutôt qu'en 2 années). Des mentions où il n'y a que des voix recherches ou professionnelles ? Qu'est-ce-que cela veut dire ? Donne un biais à la mention. Dans la proposition, il est important de préciser les flux (historique). Il ne faut pas qu'il y ait "surrégime" entre le nombre de spécialités par rapport aux flux. Il est aussi judicieux d'indiquer les flux concernant l'insertion des étudiants (heureusement que l'on a l'OFIP ;) .

Ensuite, je dois avouer que j'ai arrêté de prendre des notes, mais je suis sûr que vous avez dans vos relations des responsables de formation qui pourront vous relater leur version des discussions qui ont suivi :)

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures (et merci d'avoir lu ce compte-rendu jusqu'au bout ;) , yann.

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