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Ordre du jour:
Nous aurions des crédits supplémentaires pour la rénovation/extension de la BU autour d'un concept de “Learning Center”. Les bruits courent mais pas de confirmation écrite pour l'instant. Nous avons aussi un nouveau centre de documentation au sein de l'IUT “A” (présentation de Tahsin AKALIN). Ce centre permet un accès aux ressources électroniques de l'université et à des monographies. Le budget est d'environ 10000e pour les livres et 4800e pour les abonnements papier. On retrouve des documents pour les 7 départements de l'IUT. La mise en route de ce centre de documentation est un succès auprès des étudiants, avec un pic d'affluence le midi. Il n'a a pas d'autorisation de prêt pour l'instant, les documents sont uniquement en consultation sur place. L'objectif est d'amener les étudiants au centre de ressources et de les pousser progressivement à emprunter ensuite à la BU.
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La présentation de la politique documentaire a été faite par Julien Roche, directeur du SCD, sur la base de documents de préparation envoyés avant lé réunion et d'un document complémentaire distribué en séance, qui est une mise en perspective des documents Excel.
Budget global
Le budget documentaire global de l USTL est pour 2007d'nviron 1.8 Millions d'euros, dont 59% pour le SCD. Les centres de documentations associés représentent 10% pour les Maths, 6% pour les SES, 5% pour l'IAE, 5% pour l'IUT, 4% pour la Physique. L'activité documentaire des autres composantes est très faible. Les dépenses documentaires représentent 2.6% des dépenses totales réalisées par l'établissement ce qui est nettement inférieur à ce qu'on observe dans les universités équivalentes (entre 3 et 3.5% !)
Dépenses documentaires sur budgets de composantes
L'examen des dépenses documentaires sur budgets de composantes fait apparaitre une répartition en 3 groupes selon les niveaux de dépenses:
Du calcul du pourcentage des dépenses documentaires des composantes dans le budget de l'UB, il ressort qu'on peut classer les composantes en 4 groupes:
Dépenses documentaires par type de documentation.
Globalement, les monographies représentent 19% des dépenses de documentation, les périodiques 63%, les ressources électroniques 18%, les autres documents 0.5%.
Plus de 95% de ces dépenses sont assurées par la BUC et les principales bibliothèques (MATHS, SES, IAE et PHYSIQUE) Les laboratoires, de leur côté, ont fait un investissent de 83kE se répartissant en monographies pour 63%, périodiques pour 29%, ressoruces électroniques 1.34% et autres documents 0.1%. L'acquisition de documentation recherche sur le budget de l'USTL est donc assurée à près de 94% par la BUC et les bibliothèques associées. Schématiquement, les labo en ST représentent 75% des dépenses pour 25% en SHS. Les autres structures de l'USTL achetantde la documentation USTL (200kE soit environ 10%) le font pour une large part à des fins pédagogiques (composantes ou services commun) ou au titre de la documentation administrative.
Dépenses de la BUC
Le budget documentaire de la BUC représente environ 1 Million d'euros, dont près de 85% pour les périodiques et les ressources électroniques.(périodiques 56%, ressources électroniques 28%) Les 15% restant sont pour l'essentiel concentrés sur les monographies (les autres documents représentent 0.33%). La BU est le principal acquéreur de monographie sur le niveau L.
Tableau 9: La répartition des coûts de la documentation recherche achetée par la BUC entre les secteurs de l'USTL est la suivante: près de 55% en multidisciplinaires avec une dominante ST, un peu moins de 40% en ST, moins de 7% en SHS/SEG.
Utilisation de la documentation
Quelques données factuelles sur leur utilisation: pour les revues il y a eu 112 000 sessions, 222 000 requêtes, 457000 PDF téléchargés. Pour les bases de données, il manque le calcul des totaux.
La consultation des ressources électroniques est en constante augmentation. La plupart des consultations concernent de la documentation recherche, qui représente l'essentiel de la documentation électronique.
Débat sur la politique documentaire
Le débat a commencé avec une question de Nicolas Postel (MCF à la FSES), qui pose le problème persistant de l'écart entre SHS/SEG et ST ... 7% seulement pour les SHS, alors qu'il y a plus d'1/3 des étudiants dans ce domaine. La FSES a fait un très gros effort de documentation, mais en l'absence de rééquilibrage, celui-ci atteint ses limites. En particulier, il devient impossible de financer le coût de ScienceDirect pour les SHS. Or si l'on ne paye plus, on casse le contrat avec ScienceDirect...
La difficulté, rappelées par S.Moine est Julien Roche est que la BU est héritière de l'ancienne section Science et, lorsque la politique des ressources électroniques s'est mise en place, les éditeurs se sont basés sur un CA papier pour l'accès aux ressources électroniques. Nous n'avons donc pas la main pour nous désabonner. Sur 602 000e, 460 000e sont bloqués par ces abonnements ! Les BU récentes n'ont pas le même problème. Exemple de la BU de Valenciennes qui n'a pas ce poids à assumer est qui obtient de ce fait les mêmes ressources à un coût beaucoup plus faible. Le problème reste la difficulté de faire évoluer les éditeurs sur cette politique du CA papier.
Lille 1 fait partie des universités “riches” en fond documentaire, avec notamment Strasbourg I, Grenoble I, Toulouse 1, Grenoble et une université parisienne. Ces universités avaient un CA papier important, et dans le cadre de Couperin, cela a été pris comme point de départ pour l'accès aux ressources papiers + ressources électroniques. Les universités nouvelles avaient des CA papiers très fabiles. Elles payent une quote part au niveau national très faible mais ils ont la même offre au niveau électronique (mais pas papier). Peut-on envisager de porter politiquement (Strasbourg I, Grenoble I, Toulouse I, Lille I et des universités parisiennes) le problème, en menaçant de sortir de Couperin ?
Il faudra de toutes manières que les labos prennent conscience du coût de la documentation dont ils bénéficient. La présentation a montré que, globalement, l'USTL faisait un effort pour sa documentation qui est nettement inférieur à l'effort fait par des universités comparables, avec de très fortes disparités dans la participation des composantes et des laboratoires à l'acquisition de ressources documentaires. On peut se demander dans quelle mesure les laboratoires et composantes qui dépensent peu dans ce domaine bénéficient, directement ou indirectement, de l'effort fait par les autres.
Il faut travailler sur une politique documentaire globale prenant en compte l'évolution des coûts et permettant d'avancer sur le rééquilibrage ST/SHS. Mais avec quelle feuille de route ? Il y a le CA du SCD d'aujourd'hui, apparemment un point d'information en CS le 28 (informations), quand arrivera-t-on à des propositions ?
Nous souhaitons avoir d'abord des discussions avec les labos après la séance du CS. Nous devrons de toutes façons travailler le budget de l'établissement en juillet (lettre de cadrage) et les services communs en octobre. Ce point devra donc être traité avant octobre. On a l'analyse des besoins et un bilan de l'existant. La question est de savoir si l'on a les moyens de faire correspondre les finances à nos besoins et si ce n'est pas le cas positif, où trouver les fonds ?
Et qu'en est-il du PRES dans ce contexte ? Nous avons voté des statuts, mais depuis plus aucune information ... Il y a une réflexion en cours au niveau des VP recherche et des responsables de SCD des universités du PRES.
Tahsin AKALIN, Hubert JAYET, Yann SECQ.