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Etaient aussi presents : N.-E. Bourzgui, I. dutriez A.F. Paul et Y. Secq.
Rédaction : Anne Frédérique PAUL
Les principaux points évoqués sont résumés ici. Comme dab, les remarques perso sont en italiques…
La contractualisation de l’USTL se fait avec la vague D, ce qui donne l’échéancier suivant :
Remontée des maquettes à la cellule formation | novembre - décembre 08 |
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CEVU et CA | janvier - février 09 |
Remontée des dossiers au ministère | 1er mars 09 |
Mais il est probable qu’on nous demande de communiquer à l’AERES un « pré-dossier » pour la recherche présentant la stratégie de l’USTL quant à la création d’unités de recherches (labo, instituts), voire l’architecture globale des unités existantes pour novembre 08
Les Licences seront évaluées par le ministère seulement, les masters et la recherche par l’AERES avec remontée ensuite au ministère. Pour les masters, sera analysé l’adéquation des enseignants et des laboratoires avec les objectifs du master. Dans tous les cas, il nous sera demandé un suivi du devenir des étudiants (travail déjà réalisé à l’USTL par l’OFIP).
Malheureusement, nous disposons de très peu d’information : le ministère vient de sortir un pavé énorme définissant les exigences de la contractualisation de la vague C (qui a lieu en ce moment). On peut donc s’inspirer de ce document mais il sera nécessairement amandé par les exigences du « plan réussite licence » (PRL) car le PRL doit s’appliquer dès septembre 09 pour toutes les universités. Notre dossier devra donc être conforme à l’ensemble de ces nouvelles exigences (le tout dans le cadre de la LRU) alors que nous ne disposons pas des règles du jeu !!!
Pour essayer de travailler utilement, nous avons demandé à S. Maouche d’essayer de se procurer les maquettes des 15 universités qui passent au PRL en septembre 08. Ca devrait nous donner des idées pour les maquettes des L. Pour le reste… Autre demande, diffuser asap ces infos à tous le monde et pas seulement aux directeurs de composantes et responsables de formations. Là il faut répéter régulièrement cette demande (au moins à chaque CEVU mais aussi à toutes les occasions).
M. Hochedez a tout à fait pertinemment remarqué que la FC n’est que très peu intégrée dans les maquettes et qu’elle vient plutôt en « greffe » alors que c’est une des valeurs mises en avant par l’USTL.
Dans le cadre de la contractualisation, il serait souhaitable de mêler les deux populations étudiantes qui pourraient mutuellement s’enrichir (N.B. cela pourrait constituer une économie non négligeable).
Nous avons souligné le fait que cette volonté est peu perçue par les enseignants (j’ai bien peur de n’avoir pas été assez lourde sur ce point, c’est vrai, quoi, nous le petit peuple, on ne voit pas la FC, seuls les happy few qui en font déjà sont conscients du problème, j’ai peur que toutes ces belles idées ne sortent guère du cénacle présidentiel… mais peut être fais-je un procès d’intentions alors que justement c’est moi qui ignore la FC…).
Effectivement, ce point mérite d’être souligné lors d’un CEVU et dans les « directives pour l’élaboration des maquettes » que nous avons réclamées à S. Maouche (étant conscient que pour l’instant il ne peut rien dire, le ministère faisant de la rétention d’information).
Avant, il y avait un verrou pour mêler FI et FC : les crédits de l’un ne pouvaient pas servir à l’autre et inversement (même si les magouilles existent…). Ce verrou devrait sauter.
Pour la FC, une proposition simple : faire une journée C / TD / TP par UE pour que les étudiants puissent tout suivre en ne se libérant qu’une seule journée. Ca c’est plus un travail au niveau des emplois du temps que des contenus. Cela n’empêche évidemment pas de mêler FI et FC.
Pour faciliter les mélange FI / FC, il serait souhaitable de répéter les UE tous les semestres (le « cinéma continu »). Ca permet aux FC de s’inscrire toute l’année (Note de Yann: ce n'est pas utopique, nous le faisons pour le DUT au département de l'IUT).
Cela a aussi l’avantage de permettre à un FI qui a échoué au S1 de pouvoir refaire l’UE, à condition de réussir à le dissuader de poursuivre en S2 (ce qu’il a le droit de faire). C’est un gage de réussite à long terme pour l’étudiant (qui ne sera pas apte à suivre le S2, ne maîtrisant pas le S1). Par contre cela pose 2 problèmes : le coût de la répétition et le problème éventuel que cela peut poser pour un étudiant boursier (qui n’a que 5 années pour valider un L). Autre soucis : ces étudiants seront donc décalés par rapport aux autres, ce qui n’est pas une solution viable pour des études longues. Effectivement un tel système tourne à l’IUT (il marche donc sur 2 ans). On peut donc concevoir un tel système pour le L1 et le L2, dans ce cas, pour se recaler avec le L3, l’étudiant pourra se voir proposer un stage durant le S2 entre son L2-S2 (décalé, effectué en septembre – décembre) et le L3-S1 (normal, en septembre – décembre).
N.B. d’Isabelle DUTRIEZ : ce stage ne pourra pas être comptabilisé comme celui prévue par la nouvelle L. Ce stage pourra être difficile à mettre en place car de nombreux encadrants du monde professionnels ne considèrent pas de la même façon l’étudiant de L2 et celui de L3 !
L’alternative pour les étudiants en échec au S1 serait non pas de dédoubler les UE au S2 mais de proposer un digest de l’UE : des cours « concentrés », des mémoires et des exposés à faire sur des thèmes… Cela paraît être une piste intéressante (modulo le problème du financement : cette UE dédoublée devra avoir un nombre minimal d’étudiants pour pouvoir ouvrir…).
N.B. d’Isabelle DUTRIEZ : l’idée proposée de « dédoublement » est extrêmement intéressante mais à quel coût ? Il faudra que ce dédoublement soit comptabilisé comme HTD sinon il est douteux qu’on trouve beaucoup de bénévoles pour assurer un tel soutien !!
Aussi bien S. Maouche que M. Hochedez sont absolument pour des L Pro « labiles » qui exploitent une niche d’emplois, le temps que cette niche existe. Généralement, cela se traduit par une habilitation pour 2 ans qui peut être prolongée par 4 années supplémentaire.
L’idéologie derrière est que cela permette à des étudiants de trouver vite un boulot (c’est vrai). Mais cela soulève de nombreux problèmes : pertinence de faire du « sur mesure » pour des entreprises (on sous traite donc leur travail qui est normalement de former leur personnel aux taches spécifiques qu’ils requièrent dans leur boite) – danger de l’absence de reconnaissance du titre une fois que le L Pro n’est plus assuré par l’USTL – danger de l’arrêt du L Pro pour des étudiants en cours de parcours.
Cette dernière opposition a été balayée par M. Hochedez qui conçoit ces L Pro comme 2 années généralistes (mais alors rattachées à quelle formation ???) suivie d’une année de spécialisation.
N.B. a titre personnel, je suis contre les L Pro « sur mesure » : ce n’est pas la fonction de l’Université et c’est dangereux de former des spécialistes qui seront ensuite confinés dans un domaine trop pointu pour pouvoir se recycler facilement ...
N.B Yann: Tout à fait opposé à cette approche des LP. Les DUT servent aussi à former des étudiants "prêt à l'emploi" et ne sont pas des formations jetables !
N.B. d’Isabelle DUTRIEZ : Encore faut-il que l’entreprise qui embauche soit « en phase » avec celles qui ont initié la L Pro. Sinon le jeune recruté devra commencer par suivre un stage afin de répondre aux critères d’embauche. Coût et gain de temps de l’entreprise ?
Pour cette dernière opposition, M. Hochedez a précisé que c’est là que la FC peut intervenir, elle permet d’obtenir un master et elle permet de se recycler : je demande à voir avec une L Pro archi ciblée…
Yann était parti (NB Yann: désolé ) on a fait de notre mieux pour soulever la question des relations entre L et DUT car s’il y a quelque chose de bien dans le PRL, c’est de souligner le fait que les IUT sont là pour les Bac Pro et pour proposer une formation courte, professionnalisante (Bac+2).
D’où la question des passerelles :
Problème soulevé, mais qui n’a pas été relevé ni par S. Maouche ni par M. Hochedez : les étudiants ne bénéficient pas du même encadrement et l’IUT a la taxe professionnelle. Avec les passerelles cela pose un problème de répartition des sousoux… A nous de réinsister sur ce point crucial !!! Notons aussi (mais nous ne l’avons pas dit dans le feu de l’action) que le développement de L Pro devrait d’ailleurs s’accompagner de l’obtention de la taxe d’apprentissage.
On a re-évoqué le problème de l’évaluation : comment la faire efficacement, quelles exigences et quel temps y consacrer (je reviens à la charge sur l’idée que l’évaluation peut servir à la formation, pas juste à donner une note) ? Rien de concret n’est sorti de cette discussion. Le problème est bien lié à la bonne volonté de chaque enseignant…
On a soulevé le problème de la reconnaissance des taches nouvelles qui apparaîtront, notamment ave les stages : suivi de stages, visite des tuteurs, évaluation du stage…
M. Hochedez a précisé qu’un ingénieur d’étude devrait être recruté pour faire une base de données des offres de stages (je reste sceptique, dans toutes les matières ? en nombre suffisant ? et quel type de stage, est-ce que serveur à Mac Do compte ???).
Bref on est resté dans le très général alors que la question de l’encadrement des stages (au moins 1 pour tous les L) est vraiment épineuses et soulève de très nombreux problèmes pratiques et pédagogiques (je vais essayer de faire une synthèse asap sur ce point…°.
Question posée par Isabelle :
1- comment permettre aux handicapés (surtout moteurs) de suivre les cours ? Souvent les salles elles- même ne sont pas accessibles. Réponse pour faire vite : on fait ce qu’on peut mais ce qui manque ce sont les moyens… 2- quelle est la place de l’étudiant handicapé dans le PRL ? Si obtenir un stage pour un étudiant est difficile, pour un étudiant handicapé cela risque de l’être encore plus. L’université envisage t’elle de passer des conventions spéciales avec certaines entreprises ? Pas de réponse actuellement. M. Hochedez souligne qu’il y a effectivement une différence entre professionnalisation et embauche.
N.B d’Isabelle DUTRIEZ : Je pense que ceci est extrêmement important. Il le sera tout autant que l’embauche à la sortie pour tous les étudiants y compris handicapés. De même que je ne crois pas à la philanthropie de toutes les entreprises. Certaines sont davantage attirées par l’appât du gain à mon avis.