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Bonjour à tous,

voici un bref compte-rendu du CEVU du 24 Mars 2006 qui portait sur :

• Motion des AG étudiantes et personnels,
• Habilitations,
• UET,
• questions diverses.

Remarques générales du Président sur les commentaires/critiques du projet d'établissement :

• Reconnaissance du ministère sur l'aspect recherche.
• Bonne appréciation de la politique d'ouverture internationale.
• Sceptiques sur la maintenance (entretien des bâtiments), pourquoi n'y-a-t-il pas de plan pluri annuel ?
• Sur l'offre de formation, positif mais pourrait faire mieux. Pourquoi ?
• Accentuer l'internationalisation des diplômes
• Trop d'émiettement du coup il y a perte de lisibilité Beaucoup trop d'ex-DESS et IUP comparé aux autres Universités et du coup problème de rationnalisation (avant le passage au LMD, il y avait environ 90 DESS!)

Le Président nous a rapporté le regard (sans complaisance) porté par des collègues étrangers :

• pays afrique subsaharienne: service public en France deviennent service privé au sud (gratuit en france, payant au sud). Cependant Lille I est citée pour sa "vertu" pour avoir dénoncé des pratiques de ce genre (cf. Dakar). Cet aspect est une préoccupation forte des pays du Sud, ainsi que celui de la pratique du pillage de cerveau (Canada et USA notamment), et si cela arrive parfois avec la France, cela ne se fait pas à l'aide "de chasseurs de têtes"
• le français n'est plus une langue de communication (3/4 ou 5ième langue!), ce qui n'était pas le cas pour la génération précédente
• la France est présentée comme un pays immobile, transformant tout débat en psychodrame.
• la France ne sait pas accueillir les étudiants et enseignants/chercheurs étrangers. Critique de l'absence d'accueil pédagogique spécifique des étrangers.
• pauvreté de la vie associative étudiantes et conditions de logement catastrophiques
• notre mode de gouvernance est incompréhensible.
• dans les autres pays, il y a une ouverture beaucoup plus grande aux candidats étrangers lors des recrutements d'enseignants-chercheurs.
• le système français est "massifié": multiples voies profesionnelles à l'intérieur de l'Université. Problème de la dualité Universités/Ecoles d'Ingénieurs ...

Seuls points qui attirent (encore) les étrangers dans nos Universités:

• quelques professeurs de renom (mais pas les départements (ie. laboratoire))
• la nourriture et le fait que la France soit un "musée à ciel ouvert".

Un membre du conseil intervient et rappel les différences de financement qui existent entre un lycéen/ingénieur/étudiant ...

Ensuite, le Président a parlé de la motion proposée par les AG étudiants et personnels En résumé:

=> demande du retrait de la loi dite de "l'égalité des chances". => suspension de l'ensemble des activités de l'établissement le 28 mars. modification en grève inter-profesionnelle

Pas mal de discussions pour "recadrer" la motion sur le CPE et éviter la "globalisation" du deuxième point (ie. suspendre l'ensemble des activités). Demande d'ajout dans le premier point de : "construction d'un vrai programme d'aire à l'insertion profesionnelle des jeunes."

Version votée (vous devriez recevoir la version complète dans l'après-midi) :

• demande le retrait de la loi de l'égalité des chances et du CNE, l'organisation immédiate de négociations avec les organisations étudiantes débouchant sur un vrai projet de société intégrant un programme d'aide à l'insertion profesionnelle des jeunes
• ... est une journée de grêve interprofessionnelle et demande à l'administration de prendre les mesures en conséquences.

Résultat du vote: 14 pour 3 abs 0 contre 0 ne prend pas par au vote. Au passage, vous constaterez qu'il n'y avait ce matin que 17 élus présents au CEVU ...

Après ce vote, le conseil est passé au deuxième point de l'ordre du jour:

• Habilitation:

Fin des opérations vers la mi-avril, nous auront des réponses quasiment fermes à ce moment là. La direction demande à ce que les réponses faîtes aux remarques des experts soient remontées rapidement. Les ultimes modifications seront décidées par le pilote de l'expertise et le président. Ensuite il y aura le passage au CNESER (qui n'est apparemment qu'une chambre d'enregistrement, tout se sera joué avant).

Les principaux critères retenus pour l'expertise de cette campagne:

• la lisibilité ("et là ce n'est pas au niveau incantatoire, il y a des moments où l'on n'y comprends plus rien").
• avis défavorable concernant la (l'absence de!) politique de site, au moins au niveau de la métropole. Petite remarque au passage que le fait qu'il faudrait déjà qu'il n'y ait pas de doublon au sein même de l'établissement !
• concernant l'adossement à la recherche, il y a quelques interrogations pour certaines formations (style: au niveau de l'équipe pédagogique et des intervenants, quels sont leurs activités scientifiques. Y compris pour les Master Pro).
• demandes de précision de "l'environnement de l'offre de formation" : les taux de réussite (par formation) et une interprétation de ces taux.
• l'établissement a aussi été interrogé sur l'évaluation des enseignements et des formations. Il existe déjà un dispositif dense et lourd qui concerne essentiellement la Licence. Du coup, on nous demande ce que l'on fait pour les Masters (sachant qu'il y a déjà l'enquête récurrente sur l'insertion professionnelle des étudiants des différentes formations). Demande aussi à ce que les CPP soit un peu plus formalisées.
• il serait bien d'accentuer la dimension internationale de l'offre de formation et notamment les diplômes internationaux.
• l'annexe descriptive au diplôme est demandée.

Intervention du Président: dans le contrat Lille I va être identifié comme site pilote pour le passage FI/FC dans le cadre de la "formation tout au long de la vie". Il remarque aussi (avis qui lui est personnel) qu'il faudrait à terme qu'une partie des enseignements soient faits en anglais /espagnol pour amener les étudiants étrangers.

Ensuite Patrick Caron est passé aux remarques plus spécifiques du rapport d'expertise (principalement des "élément lourds", ie. nécessitant un remaniement) :

• domaine Economie et Gestion:

Restructuration au niveau de la gestion. Président: on ne peut pas renvoyer une motion. Il faut argumenter : éventuelle partialité, incompréhension, non prise en compte de certains éléments. Le rapport affirme que l'expertise comptable n'est pas une compétence identifiée de Lille I mais plutôt Lille II (sur ce point, Pierre Louart est intervenu plus tard pour nous informer que c'était un comble d'affirmer cela lorsque l'on compare les chercheurs en poste dans les deux universités...). Navettes lourdes sur des problèmes de construction au niveau Master : le M1 n'est pas adapté aux spécialités du M2. Pour les autres demandes, avis globalement favorable.

• domaine Sciences et Technologies:

Pour L, demande d'aller plus loin dans l'orientation progressive. Soucis avec les parcours un peu spécifiques (les parcours "IUP" et "enseignements", prof des écoles). Des inquiétudes sont formulée sur ces parcours qui sont dans des mentions de L "classique". Ainsi, un étudiant de Maths/Phys/chim qui suit ce parcours pourra se voir délivré la L de Mathématique de Physique ou de Chimie et avec le diplôme il a le même droit que les autres (en terme de poursuite d'études). Il convient donc que l'on informe les étudiants qui s'engagent dans ces voies de l'objectif principal de ces parcours. Cependant, si l'étudiant souhaite continuer en M, il lui sera proposé (si il le souhaite) un renforcement au premier niveau de l'année de M. La demande de création de mention MASS reçoit un avis favorable si le 1er semestre s'inscrit dans un "portail" existant. Pour les M (éléments lourds): il faut repenser l'organisation du M1 agro-alimentaire (régional), le M2 est OK). Il faut une construction plus "lisible" pour le M environnement (cohabilitation). Navette lourde sur AUDT (urbanisme et aménagement du territoire). A propos de l'Informatique, pas de soucis, mais l'intégration de l'IUP MIAGE pose encore problème (aux dernières nouvelles, une solution aurait été trouvé).

• domaine Sciences Humaines et Sociales:

Au niveau L,trois demandes faites dont une demande de création de mention. Les 2 premières ont reçu un avis défavorable (il ne faudrait qu'une seule mention pour les deux). Pour les Sciences de l'Educaction, avis défavorable à cause de la politique de site. On ne nous demande pas une cohabilitation avec Lille III, mais il faudrait qu'il y ait une offre coordonnée (une proposition est apparemment déjà remontée à la direction). Sur la sociologie, même remarque, mais on demande en plus que les pratiques d'arrangement avec Lile III soient formalisées. Grosses discussions sur Géographie. Intervention IAE aussi sur les pressions faîtes par Lille II alors que l'aspect recherche sur les formations sont hébergés à Lille I.

• Intégration UET:

Cadrage du débat: concernant les UE, la majorité sont disciplinaires, les crédits s'obtiennent par la moyenne au niveau du contrôle des connaissances. Il y a aussi les UE libres (qui sont des UE disciplinaires) qu'un étudiant va choisir dans un autre parcours de formation. Enfin il y a l'UET: composée d'éléments constitutifs donnent lieu à crédits (seul endroit où il y a cette décomposition). Réflexion menée au niveau des langues, du label international et des métiers de l'enseignement. Evaluer le poids de l'UET, majoritairement 5 ects, mais parfois 6, 4 voire 3 ... essayer de supprimer des dysfonctionnements constatés:

• avoir des noms différents pour les mêmes éléments constitutifs. (harmonisation des noms)
• repenser le caractère contraignant des EC à caractères obligatoires. Trop de rigidité.
• ne pas laisser de l'enseignement disciplinaire au travers des UET. => plus grande lisibilité et meilleur compréhension du dispositif. => donner des idées aux collègues : réflexion réduite au niveau des UET.

Il y a maintenant un document (pas encore finalisé) récapitulant l'ensemble des fiches d'enseignements pour les UET (forme d'enseignement, prérequis, contrôle, contenu ...).

grosses discussions sur la mise en place de ces UET.

• Questions diverses:

question sur les relations avec le CROUS dans le contrat et particulièrement sur le logement. Il y a une convention en cours de rédaction, mais la principale responsabilité incombe au CROUS (l'établissement peut informer, intervenir sur les moyens de communication mais c'est à peu près tout).

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Désolé pour le style "prise de notes", mais je n'ai pas eu le courage de rédiger de jolies phrases

Cordialement, yann.