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Bonjour à tous,
dernier CEVU de l'année, le prochain (1er juillet) ayant été annulé. Comme souvent, aucun vote n'a été effectué, voici donc un compte- rendu succinct des informations/discussions survenues lors de ce CEVU:
Informations sur la campagne d'habilitation à venir (fin de l'année):
Concernant le premier point, la direction propose de reconstituer l'ex-groupe de "validation" qui avait été mis en place lors de la constitution de la maquette LMD. Ainsi, pour chaque mention de L et M, il y a aura un groupe de "proposition" chargé de proposer d'éventuels aménagements au vu des retours de cette année. Ces groupes seront composés des directeurs des études des différents parcours de la mention, des présidents de jury, des directeurs des composantes concernées et d'un animateur/rédacteur qui est le responsable actuel de la mention (ie. celui dont le nom apparaît dans le dossier d'habilitation).
Concernant le deuxième point, un effort doit être fait notamment dans le domaine des relations internationales et des ressources humaines (respectivement 3 et 4 formations). Un document justifiant l'existence d'un tel "éclatement" devra être produit. Quoi qu'il en soit, un affichage commun devra être effectué au niveau de l'établissement.
Concernant le troisième point, les responsables actuels des IUP devront proposer une restructuration de l'offre pédagogique et participer à la rédaction de nouvelles maquettes. Chaque responsable doit prendre contact avec les responsables des mentions L et M dans lesquelles s'insérerait l'IUP et proposer un L3 "aménagé" suivi d'un parcours "IUP" en M.
Le quatrième point sera abordé un peu plus loin dans le compte-rendu.
Concernant le cinquième point, les seules "nouvelles" formations sont les Licences Professionnelles. L'examen en local repassera par l'ancien groupe d'évaluation "Licences Professionnelles".
Concernant le sixième point, il y a des projets portant sur un Master Environnement (commun à l'ensemble des universités de la région) et un autre Master "Social et Santé" (sur la métropole Lille I, II et III). C'est le vice-président chargé de la formation qui travaille sur ces projets, particulièrement sur le Master Environnement.
A propos du calendrier, il faut que les maquettes soient remontées à la cellule formation pour le 15 octobre au plus tard.
Ensuite, le document préparatoire sur "Organisation et validation des parcours de formation" a été abordé. Mis à part quelques légères modifications sur le texte, il y a eu beaucoup de discussions à propos des mécanismes de compensation. C'est surtout la compensation annuelle, ainsi que l'absence de note éliminatoire qui ont été au coeur des discussions. Cependant, le texte étudié se rapportant à la situation actuelle (et non pas à ce qui pourrait être proposé dans la prochaine maquette), rien de concret n'est ressorti de ces discussions Cependant, rendez-vous a été pris pour les CEVU de la rentrée sur ce thème ...
Suite à ces discussions et aux informations données par Patrick Caron (le président était en déplacement à Grenoble), Michel Deblock a pris la parole pour présenter les DEUST et synthétiser les propositions effectuées dans le cadre du LMD par leurs responsables.
Cette présentation ayant été assez longue, je ne reprendrai que les points principaux. Il faut savoir que les DEUST sont une spécifité de Lille I (en ce sens qu'ils sont réellement développés contrairement aux autres universités) et existent pour répondre prioritairement à des préoccupations sociales. En effet, le public de ces formations correspond à des personnes en échec lors des premiers cycles universitaires ou à des jeunes et moins jeunes orientés par la mission locale. C'est donc un public particulier, majoritairement masculin, en difficulté sociale et provenant principalement de la métropole (49%) ou de la région (91%). Il est à noter que la responsabilité de ces formations tient plus du "sacerdoce" que d'habitude, la fonction d'accompagnement étant incomparable avec les formations "classiques".
Les chiffres qui nous ont été communiqué proviennent d'une étude réalisée par l'OFIP sur les promos 2000/2001 et 2001/2002. En terme de volume, il y environ 380 étudiants diplômés pour 7 DEUST. 30% des diplômés poursuivent des études, la moitié à Lille I (43% en L Pro, 23% en L et 23% dans d'autres bac+3). En ce qui concerne l'emploi de ces étudiants, sur l'ensemble des diplômés, 74% ont trouvé un emploi, 15 sont en recherche d'emploi et 10% en poursuite d'études. En terme de salaire net mensuel, la répartition est la suivante :
30% en dessous de 1000e, 40% entre 1000e et 1250e et 20% entre 1250e et 1500e. Ces emplois se rapartissent pour 70% d'entre eux dans le privé contre 24% dans le public et 82% en région (49% sur la métropole).
Les propositions qui ont été faite sont un peu paradoxales : d'un côté, on nous dit que 6 semestres c'est un horizon un peu trop lointain pour ce type de public, mais de l'autre on insiste sur l'utilisation de Licence Pro pour les amener à bac+3 ... Remarque personnelle : cela crée deux types de Licence Pro, car il y a une différence de niveau importante entre des étudiants ayant suivis une formation initiale classique (DUT/2 premières années de L) et des étudiants de DEUST. Cela créerait de fait des L Pro à deux vitesses (sans parler des projets de "professionnalisation" des Licences généralistes !) ...
En conclusion, il manque une réflexion globale sur le rôle de l'Université dans cette mission "sociale" d'accueil d'un public n'étant pas "prêt" pour le milieu universitaire. Il est incontestable que les DEUST répondent actuellement à cette demande sociale, mais il faudrait s'interroger sur l'évolution qu'il serait possible de leur donner dans le cadre du LMD.Et surtout, il me semble que cette problématique dépasse le cadre de l'université : quel avenir pour les "jeunes et moins jeunes" en échec scolaire dans l'enseignement supérieur ?
Voilà, c'est fini pour aujourd'hui Le prochain CEVU devrait avoir lieu d'ici septembre. D'ici là, n'oubliez pas d'interpeller vos représentants !