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Bonjour à tous,
voici avec un peu de retard (ben oui, c'est la période des auditions le compte-rendu du CEVU qui s'est déroulé le vendredi 7 mai 2004.
L'ordre du jour était constitué des points suivants :
Questions diverses.
Rappel des étapes de la demande d'habilitation du projet :
Notre dossier serait 'exceptionnel' au niveau national d'après le Ministère (hum, Mr Caron s'autofélicite ? ...).
Il y a cependant eu des demandes de 'recomposition' qui ne modifient pas l'offre de formation. - Envoi au CNESER dans l'état, puis finalement le directeur du DES tranchera.
Observations principales de la première expertise :
Problèmes particuliers :
Le 'resserrement' du parcours 'enseignement' (le ministère ne veut pas de M étiqueté enseignement, il refuse également les parcours enseignement étiqueté par une mention). La solution apportée a consisté à insérer la mention enseignement dans d'autres mentions (implicitement), notamment au niveau de la L Sc. et Techno. Sc. Math. Phy. et Terre et Biosphère et Terre Planète vivante. Les mentions 'enseignements' disparaissent donc, mais les parcours restent. On change de vocabulaire, au lieu de parler de "parcours", on parle d'"options" ... l'intitulé ne figurant pas sur le diplôme, mais sur l'annexe au diplôme.
Il y a aussi une sorte de "Cadrage national" qui débute au niveau des intitulés (ex: science de le terre ou terre et vivant) En Sc. Eco et gestion : L Geo => Geo et Territoire & Geo et histoire (ex d'intégration de parcours 'ens.' dans une spécialité existante).
Pas mal de question autour de ces réintégrations des parcours ens. Caron comme d'habitude passe en force : "pour les resserrement on a du faire une proposition rapidement (voilà pourquoi tout le monde est court-circuité)". Du coup, il insiste sur le fait que tout soit passé (ce qui serait 'exceptionnel'). Cependant, il ne s'agit que d'une proposition. On peut rediscuster de certaines choses en interne (quand ? pas aujourd'hui car on reste sur "les principes" !). que l'on discute des options dans les mentions, on peut en parler. On maintient la gestion des options par les composantes actuelles. Il est hors de question de transformer une option en mention. Concernant le passage en Mastère, une liste des autorisation de plein droit sera proposée. Aucune mention de L n'est orpheline. Il y a ensuite eu une petite bataille entre matheux et physiciens pour l'option "Sc. Phys. et Math." (quelle mention ? et du coup, quelles poursuites de plein droit ? Cela dépend de la mention ou de l'option ? dans quelle proportion ?). Dernière proposition : l'étudiant choisit sa mention !
Au niveau M, moins de pression : mais trop de spécialités. Fusions au niveau de formation liées au marketing & Comm. SHS "Dyn. TErri. et milieux Nat." mil. nat. et entro et ? territoire -> mention supprimée mais pas les spécialités -> Env. et l'autre amenagement urba et terri. Avis défavorables pour mentions Eco et gest. entre et Econométrie appli. -> mentions manag. et gest; entre. et économie appliquée. Int. Phys. Chim. du Vivant -> Sc. Matière.
(désolé pour ce charabia incompréhensible, mais je n'ai pas eu le temps de prendre les intitulés complets )
Concernant la politique de site. Harmoniser certaines formations en collaborations avec Lille II et Lille III. L'USTL refuse de le faire dans des délais aussi cours, mais on s'y met ... Il faudra de toutes façons aboutir dans les 2 ans.
Ensuite, il y a eu pas mal de réactions/questions :
? Une réaction sur la demande concernant les prérequis pour pouvoir diriger un Mastère recherche : 4 publi en 4 ans. Cela correspond à ce que l'on demande pour un chercheur 'pur'.
Réponse : il faut pouvoir justifier d'un adossement à la recherche. Ce qui était demandé ce sont les publications sur les 4 dernières années (et non pas au moins 4 auditions).
(Yann) Y-a-t-il eu des retours concernant Licence Pro ? L'USTL à du envoyer un complément de dossier pour deux Licences :
"Management de l'Entreprise" et "Management de l'évenementiel". (Valentine Labbé). Nous devrions avoir plus d'information cette semaine (par des voies informelles).
? Comment communiquer sur le LMD avec les étudiants ? Comment gérera-t-on les redoublement ? Il y aura une information 'personalisée' qui sera envoyée à chaque étudiant. Reste des problèmes avec les redoublants (notamment ceux en 2ème année de DEUG). réponse : on se débrouillera sur le tas ...
Une proposition initiale avait été effectué par le direction :
l'année universitaire s'étendrait de la première semaine de septembre à la deuxième de juillet ! Inutile de dire le tollé que cela a provoqué : les mathématiciens et les physiciens avaient même déjà fait des contre propositions avant la tenue du CEVU.
Trois remarques préliminaires à propos du calendrier :
considérations générales :
Concernant la 2nd session : elle est légalement obligatoire (2 mois après l'examen initial normalement). L'efficacité du positionnement actuel (en septembre) est plus que qestionnable ? La participation des étudiants est d'environ 20%, voire dans un cas 25 étudiants présents sur 400 prévus. En plus les résultats ne sont pas là ... Cela pose aussi des problèmes pour les étudiants voulant s'inscrire à l'IUFM après septembre. Lille II a abandonné septembre et c'est en cours à Lille III (sous-entendu : il est temps que l'on s'y mette). D'autre part, il ne faut pas confondre l'augmentation du nombre de semaine 'enseignement'.
Prise en compte des éléments facilement intégrables : les 2ièmes sessions des semestres impairs (proches de la fin du premier semestre) sont positionnées à la fin du semestre pair suivant. Cela pose un problème car les droits d'inscription ne sont pas communiqués avant début juillet. Or, les pré-inscriptions pédagogiques ne peuvent attendre les résultats des jurys ... Proposition : effectuer cette pré-inscription avant (le jury validant ou invalidant ensuite) => Idée rejetée ensuite dans la discussion. Se pose ensuite, la définition de la période charnière du calendrier :
les 2 dernières semaines de janvier ? Plus c'est proche de fin janvier, plus on favorise la mobilité des étudiants entrants/sortants.
Séance de questions/réactions plutôt mouvementées :
? Quid de la recherche ? Même si les volumes ne changent pas : la répartition morcelle encore plus le temps consacré à la recherche.
? Intervention pour signaler qu'il est toujours possible de régrouper la majorité de son service sur l'un des deux semestres.
? Grosses discussions à propos de la compensation "annuelle" entre deux semestres. => il faudrait que la durée des examens ne soit pas démesurée par rapport au volume de l'enseignement correspondant.
(17h16 : toujours aucun vote, encore des discussions pour savoir où positionner la fin du premier semestre ... et comme d'habitude :
toujours aucun vote, donc aucune décision n'a été prise aujourd'hui !).
Première demande de vote (17h25) :
"Toutes les sessions de rattrapage se déroulent après le jury de la 1ère session du semestre pair et se terminent fin juin." (question de bon sens ! Pourquoi voter là dessus ?) Deuxième : Quelle amplitude pour les semestres 12, 14 ou 16 semaines (hors examens et vacances). Actuellement on en est à 14. (Je n'ai pas le résultat car j'ai du partir avant le vote)
17h30 : Je commence à perdre patience devant tant d'improductivité, je m'en vais (j'ai d'autres choses à préparer en ce moment !).
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En conclusion, comme d'habitude la séance n'a pas été productive, les décisions étant déjà prises (modification du dossier par la direction sans consultation du CEVU), et le dialogue ne portant que sur les 'principes généraux'. De nouveau un CEVU illustrant la gestion 'monarchique' pratiquée par la direction. Espérons que les élus du CA sauront mettre un peu d'ordre dans tout cela ...
Bonne journée à tous, yann.
PS: Je vous rappelle que nous sommes vos représentants : nous ne pouvons être réellement représentatifs que si vous nous demandez d'intervenir sur les points qui vous préoccupent (et comme nous ne sommes pas devins, n'hésitez pas à vous manifester !