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Compte-Rendu du Conseil Scientifique du 4 juillet 2003
Toutes les demandes sont retenues.
12 dossiers ont été retenus : 6 ont reçu une prolongation d'un an, les 6 autres sont des nouveaux dossiers. Je n'ai pas eu le temps de noter tous les noms...
J.M. Robbe rappelle que les délégations "au niveau local" concernent les membres d'un labo CNRS de Lille 1 qui veulent une délégation pour un labo CNRS de Lille 1. Les candidats qui souhaitent quitter Lille, ou qui n'appartiennent pas à un labo CNRS doivent suivre la procédure "nationale". Il n'est pas possible de déposer deux dossiers (local + national).
Pour l'année 2004-2005, les dossiers doivent être déposés le 15 juillet au plus tard pour la procédure nationale, et en septembre pour la procédure locale.
Exposé ‘PowerPoint’ de P. Caron, vice-président chargé de la formation initiale. Voici quelques points notés au cours de l'intervention.
Le dispositif LMD fonctionnera à partir de la rentrée 2004. On entre maintenant dans la campagne d'habilitation. Il faut achever le projet et transmettre l'ensemble au ministère.
Les éléments d'analyse sont les suivants : - Il faut une cohérence globale de l'offre de formation (OF). - Adossement à la recherche, notamment pour les masters (mastères ? quelle est l'orthographe officielle ???) recherche et professionnels. Ce point doit être visible dans les maquettes. - Développement d'une politique de site. C'est rendu complexe par l'existence à Lille de 3 universités. Lorsque des thèmes se regroupent, les universités seront elles complémentaires ou concurrentes ? - Lisibilité de l'OF. Il faut que ce soit très lisible pour les étudiants, mais aussi pour les entreprises, et ce en France comme dans toute l'Europe. - Flexibilité des parcours.
Le nombre d'étudiants diminue progressivement depuis une dizaine d'années. En revanche, le nombre de diplômes proposés à Lille 1 à quasiment doublé depuis 1987. Il en existe aujourd'hui environ 200. C'est beaucoup trop. La nouvelle maquette doit être simplifiée, proposer un nombre limité de diplômes. Pourquoi pas un seul "master de sciences", avec une mention (maths, physique ...), le nombre de mention devant être aussi faible que possible (une douzaine ?).
Rappel des principes adoptés au CA du 7/3/02:
Méthode et calendrier - Un groupe de réflexion s'est réuni fin 2002. - Le CA, CEVU, CS et les étudiants ont été consultés. - Le cadrage général a été validé en mars 2003. - Des groupes "projet-formation" (GPF) ont alors défini les mentions des licences et proposé des parcours. Tous ces projets sont arrivés à la cellule formation. - Dans le même temps (en fait, en ce moment), un groupe de validation vérifie que les projets respectent le cadrage et ce groupe peut faire des recommandations au GPF.
Points positifs - Le calendrier est respecté - Beaucoup de personnes se mobilisent - On a une meilleure vision de l'offre de formation
Points de vigilance (vous remarquerez qu'il n'y a pas de points négatifs !) - Attention au principe d'orientation progressive. Si ce point n'est pas respecté, le projet peut être refusé par le ministère. - Structuration de l'offre de formation de l'USTL. En d'autres termes, le secteur "sciences humaines et sociales" regroupe la sociologie, la géographie, les sciences de l'éducation… et on ne voit pas toujours le lien entre ces disciplines… - Gestion des problèmes d'interface entre les GPF. C'est le cas par exemple de la physique qui appartient au groupe "chimie-physique…" et au groupe "maths-physique-mécanique…". Il faut que ces 2 GPF se concertent. - Affichage des parcours d'enseignement. Il ne peut pas y avoir de master dit "d'enseignement". Il faut l'appeler autrement… Nous reviendrons sur ce point à la fin.
Poursuite du processus - Finalisation du projet (pour fin 2003). Après avoir défini les parcours, il faut donner le contenu des UE, les pré-requis, les règles d'obtention du diplôme ... - Mise en place du groupe faisabilité (sept 2003). Il faut adapter le logiciel Rimbaud pour la scolarité, voir la gestion des salles, "l'adéquation du projet avec le potentiel", autrement dit est-ce que les enseignants peuvent couvrir les besoins ? - Modalités pour l'étudiant. semestrialisation, compensation, capitalisation… - Gestion pédagogique (jan 2004): désigner des responsables, des équipes de formation. Voir l'organisation des secrétariats pédagogiques… - Gestion du basculement. Tout bascule en une seule fois. Il faudra donc, pour chaque étudiant déjà engagé dans le dispositif actuel, définir un parcours individuel, donner des équivalences.
Après cette présentation, quelques questions ont été soulevées. - Le suivi des parcours demandera un gros investissement des enseignants. Est-ce que ce temps sera pris en compte ? REPONSE : en fait, selon P. Caron, les moyens existent déjà. Il y a notamment la prime de responsabilité pédagogique. - Une formation n'est ouverte que s'il y a au moins 12 étudiants inscrits. Est-ce que ce sera toujours valable ? Ce nombre semble peu réaliste, surtout pour les master (ex DEA par exemple). REPONSE : cette règle est valable en licence. Après, il peut y avoir des dérogations. - Problème de la préparation à l'agrégation. Elle ne serait (vous remarquerez le conditionnel dans tout ce qui suit !) pas intégrée dans le master mais pourrait être parallèle. On pourrait l'organiser en UE, certaines d'entre elles donnant droit à des crédits ECTS, qui permettraient aux étudiants ayant échoué au concours de revenir vers le master. Mais une réforme des IUFM se prépare. Des bruits de couloir laissent entendre qu'il pourrait falloir un master pour s'inscrire en prépa…