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Bonjour à tous,

aujourd'hui au menu du CEVU, les points du jour suivant devaient être abordés :

Une fois de plus, il n'y avait pas foule, et l'on peut se demander combien d'élus étaient présents au vu de la présence relativement forte des non-élus (responsables d'UFR et autres).

Considérations générales (H. Bossart) :

Evocation brève du (nouveau ?) "Centre International" dont s'occupe Issam Sharrour, qui aurait pour but de venir en support/conseil pour faciliter la mise en place de cohabilitations internationales.

Ensuite, il a été dit que "comme d'habitude" la campagne d'habilitation se passerait par "re-présentation" des formations existantes, sauf pour certaines qui posent problème vis-à-vis de la mise en place du LMD :

Point repris ensuite par Patrice Caron: Quelle politique pour les 6 DEUST existants ?

Cela concerne un effectif d'environ 250 étudiants. Ces formations sont très bien perçues par la DES à Lille I comme un élément fort de réadaptation (lutte contre l'échec). Il serait bien de réussir à les intégrer dans le LMD. Une hypohtèse, les remonter au niveau licence. Problème : plus très "court" comme formation, et questionnement sur le niveau de ces licences ... Michel (?*) (DUT GEII) animera un groupe de travail avec les responsables des DEUST et restituera l'avancée des travaux lors du prochain CEVU.

Sur ce point, nous avons reçu un extrait d'une circulaire du Ministère relative à la campagne d'habilitation 2005 (l'extrait concerne les IUP qui deviennent des Masters Professionnels, avec la troisième année de licence aménagée pour pouvoir intégrer l'IUP).

De nouveau P. Caron a repris les propos du Président en précisant :

Les IUP deviendraient des M1+M2, avec (éventuellement) un aménagement du L3 (sans que cette L3 soit partie intégrante du parcours IUP !). Cela entraîne une nécessaire reconstruction pédagogique, ie. ne pas reprendre les 3 années d'IUP existantes en faisant juste un décalage ! (demande expresse faite aux responsables des IUPs). Cependant, reste le problème du positionnement de ces IUP par rapport à l'offre actuelle ... et aussi le problème des moyens ! Sur ce point P. Caron, a indiqué qu'il fallait bien comprendre qu'à (court) termeles moyens vont être globalisés et gérées par l'Université (ie. cela sera au CA de décider) ?

Dans la liste des problèmes restant, liés (pour la plupart) à la mise en place du LMD :

  1. en sociologie/géographie,
  2. les licences professionnelles,
  3. sur l'articulation avec les autres Universités lilloises,
  4. sur l'articulation avec le monde économique,
  5. problèmes divers et variés :)

  6. Sur sociologie/géographie :

apparemment cette formation (licence ?) ne rencontre pas les attentes ni des étudiants (ni des enseignants (intervention d'une personne du CEVU)). De plus, en SVT côté géologie, les charges d'enseignement sont trop élévées. Nous n'avons pas eu beaucoup plus de détails ...

  1. Considérations spécifiques pour les LP. Reconduit-on purement et simplement celles déjà habilitées ? Il faudrait être attentif à la carte régionale des formations (notamment vis-à-vis des BTS). En effet, suite à la diminution constante (et qui va se poursuivre) des effectifs dans les lycées, il y a une forte demande de la part de certains directeurs de vouloir pousser les BTS et une option concerne l'adjonction de Licence Professionnelle !

  2. Problème de l'articulation avec Lille II et III. (pas plus de détail : comme toujours "il faudrait que les 3 Universités se rapprochent et travaillent de concert", mais l'on reste sur des bonnes intentions uniquement semble-t-il ...)

  3. Problème de l'articulation avec le monde économique. Actuellement, cela passe quasiment uniquement par l'intervention (faible) des professionnels et de la taxe d'apprentissage ! Est-ce suffisant ? Ne faudrait-il pas élargir ces interactions, notamment au monde économique au sens large : particulièrement les collectivités territoriales qui recrutent beaucoup en ce moment.

  4. Problèmes divers et variés :

    • Problème de la nature des publics : quelle est la réalité des conditions de vie des étudiants ... ce point et à mettre en relation avec la maîtrise du temps (voir plus bas). Une étude est lancée par l'OFIP, diffusez cette information le plus largement possible aux étudiants :

http://webgestion.univ-lille1.fr/evaluation3

des relations étroites avec les Universités de l'euro-région (Gand a été cité par rapport à la Chimie)

Après, nous sommes passés au deuxième point qui concerne l'évaluation de l'IUT. C'est le directeur de l'IUT, Henri Bocquet qui a donc pris la parole pour commenter le rapport d'évaluation (disponible sur simple demande).

L'évaluation est obligatoire tout les 4 ans, avant les contrats quadriennaux. C'est un canevas précis donné par le Ministère. L'ensemble du document est conséquent, du coup un résumé a été distribué aux élus. Je ne reprends que quelques éléments, vous pourrez vous reporter au document joint si vous désirez plus de détails. - Il y a une diminution du nombre de candidats (et parfois des effectifs). Cependant, cela n'est pas toujours très significatif (à cause des candidatures multiples). - L'importance des réorientation en première année d'IUT est citée, ainsi que la lutte contre l'échec avec le plot d'insertion et le SAT (élève en échec lors du premier semestre de DEUG, suivant un semestre d'adaptation avant d'intégrer le DUT (mais ne pouvant plus ensuite redoubler). - En moyenne 30% des inscrits viennent du supérieur (prépa, BTS, DEUG), et c'est une volonté au niveau de l'établissement. La plupart des étudiants viennent de la région (voir de la métropole). - Il y a toujours le problème du sous-encadrement : 69% en Info (contre 120% en GMP) d'où une politique récente de redéploiements. - Problème des départements délocalisés au Recueil : pas de solutions pour l'instant :( - Suivi des étudiants : 32% arrivent au Bac+4 sans redoublement.

Après, c'est la responsable de l'OFIP, une certaine Sophie (*?), qui a commenté le dernier rapport. Comme il est disponible en PDF à l'adresse suivante :

http://www.univ-lille1.fr/ofip/pub-pdf/tbord0405.pdf je me contenterai de reprendre que quelques informations qui m'ont paru significatives :

19784 inscriptions cette année 16% SStructMati 25% SPI, 16% ScVieTerUniv, 28% ScEcoGes, 14% SHS

       Sciences "Dures" Sciences Humaines (ou "Souples" ;)

1994-1995 67% 33 % 2004-2005 58% 42 %

Tendances : les inscriptions au niveau Licence diminuent -469, alors qu'au niveau Master elles augmentent +372. Il y a aussi une explosion de l'économie-gestion en licence +261 et surtout en master +564 !

Répartition des étudiants :

SSM    SNV    STSI    SHS    EcoGestion    Total

Licence 1724 1878 1228 1401 2506 8737 Master 502 759 825 777 2431 5294 (ici s'ajoutent les doctorants, ingénieurs et autres) Total 3255 3221 4913 2803 5592 19784

Globalement : 57% H, 43 F et 33% de boursiers.

66% d'étudiants viennent du Nord-Pas-de-Calais, et une grosse majorité de la métropole. C'est cependant en diminution depuis 2000, sûrement suite à la montée en puissance des "jeunes" Universités (artois-ternois -33%, StOmer, Dunkerque, Valenciennes, Avesnois).

Concernant les étudiants étrangers :

3373 étudiants étrangers (contre 3000 l'an passé), ce qui représente 17% des inscrits ! il faut cepandant distinguer les étudiants ayant passé le bac en France (389) de ce arrivant directement de l'étranger à l'université (2984)

La répartition est la suivante : le Maroc (782), l'Algérie(480) et la Chine (344) (ces 3 pays totalisent la moitié des effectifs étrangers), suivent ensuite le Cameroun, la Tunisie et la Guinée.

Ces chiffre sont intéressant car il y a 4 ans, nous étions en dessous des pourcentages nationaux et à partir de 2002/2004 nous sommes passés au dessus (même en enlevant les 389, on est à un peu plus de 15% contre 13,7 au niveau national (de toutes façons les étudiants ayant passé le bas sont aussi comptabilisés au niveau national).

Ces étudiants vont majoritairement en Sciences et Techniques de d'Ingénieur (35%) et en Ecomie Gestion(32%).

Sur un autre sujet, les taux de réussite en 1ère année de DEUG : Géo 62% (max), MIAS 46% (min), Moyenne 53.4%. En Licence, les écarts sont plus importants :

Biologie/Géologie 89% (82 étudiants) et TechnoMéca 45% (71), en moyenne 66% (Informatique 64.5% (124)) Sur les filières professionalisées : 91% en moyenne (idem pour les LP)

Voilà, j'espère que ce compte-rendu vous aura intéressé et je vous invite à consulter le document de l'OFIP qui est bien fait et très intéressant. Je vous prie de m'excuser pour les comptes-rendus des séances précédentes, mais la première année en tant que maître de conférences (avec la majorité des enseignements au premier semestre), m'a pris pas mal de temps ! J'ai les brouillons de comptes-rendus sous la mains pour les CEVU du 20 septembre et 4 février, je peux les envoyer à ceux qui seraient intéressés ... Une fois de plus, je vous invite aussi à me faire remonter vos remarques/questions et à vous inscrire sur la liste de diffusion Ouverture et Indépendance ** pour recevoir les comptes-rendus (et les dicussions) des différents conseils :)

Cordialement, yann.

** ouverture-independance@univ-lille1.fr

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